Confinement et Débordement Émotionnel

Ce confinement m’amène aujourd’hui à réfléchir à la verbalisation des émotions en famille. En effet nous vivons tous ensemble depuis le 14 mars 7 jours sur 7 tous ensemble.
Au début le 16 mars j’ai pris cela comme une chance d’être auprès de mes enfants et de les voir grandir de jour en jour. Puis les jours ont passé la fin du mois de mars est arrivée, avec de la colère qui débordait très vite à la maison. Au départ je me suis dis que mon fils de 3 ans en pleine affirmation de soi la mise en place du « JE ». Puis les jours avancent et je me rends compte grâce à la verbalisation des émotions que je mets en place avec lui, que ce n’est pas lui qui est en colère mais moi.
Je ne vous cache pas oh combien c’est difficile de vous le partager aujourd’hui !

En même temps je pense…non  j’en suis convaincue que la mise en mot de nos émotions nous aide à mieux les comprendre et donc à les gérer. Du haut de ses trois ans mon fils arrive à me dire ce qui le rend triste. Certes, il mélange encore un peu colère et tristesse mais je pense que cela vient du faite qu’il ait reçu ma colère en lui et ça l’a rendu triste… je suis en train de l’aider à gérer cela aujourd’hui.

Quels outils mettre en place ?

Je vous présente la roue des émotions de Bougribouillons. Je trouve cet outil très utile afin de développer le vocabulaire des enfants autour des émotions/ressentis (aussi celui des parents).
Cela peut être des jeux comme un mémory, à l’intérieur de ce coffret « mon coffret des émotions » vous trouverez trois jeux (livres, puzzle et mémory).
Vous pouvez créer des boites à émotions avec des boites à chaussures que votre enfant personnalise : Boite à colère, peur, tristesse…

Vous vous demandez comment peut on réparer ?

L’amour que nous portons à nos enfants et l’amour qu’il nous porte est tellement fort fait que nous pouvons réparer cela par un outil très simple un câlin. Pour l’enfant (et vous même) le temps que vous allez passer enlacés l’un contre l’autre va vous permettre de vous reconnecter cœur à cœur ainsi retrouver une écoute et une bienveillance envers l’autre.
A ce moment là, je fais le choix de passer à autre chose, nous allons jouer une fois qu’il est près puis à un moment où « je le sens » lors d’un temps de jeu, temps de repas ou autre… je sens qu’il va être réceptif, je lui parle de la situation difficile vécu avant…